Éteindre les yeux
Comme deux étoiles sans vie
Et plonger dans le silence sans fin.
Descendre l’échelle des états
Jusqu’à la disjonction de la matière
Jusqu’à l’absence de forme.
Il n’y plus de « moi » distinguable
Ni une conscience arbitraire
Qui puisse détacher l’esprit,
Absorbé par la liquidité du temps.
Là à la surface
Bruits de corps périssables
Effrayent différemment,
A mesure qu’ils apprennent
A mieux nous dominer.
Mais ici,
Dans le sanctuaire submergé,
L’absence de sonorité
Nous rend tous égaux.
Nessun commento:
Posta un commento