mercoledì 20 febbraio 2008

Princesse sans cesse

Princesse


d’histoires crées,

Prisonnière du château,

De ma célébrité


Je benissait le gens

Qui criaient sous mon balcon.


Je pensais être heureuses

Je n’avais pas besoin d’eux.


Mais lorsque mon palanquin

est tombé sur moi

Personne ne m’a aidée

A m’en sortir de là.


Seule dans le vide

De 30 millions d’avis :

24 heures au jour

De procès sur ma vie.


Bon c’est ton choix

Ta galère de reine

Si bien qu’il y a 10 ans

J’avais 16 ans à peine.


Regarde ta fille.

Mes rêves étaient les même.


J’aurais voulu qu’on m’admire

Qu’on m’écoute

Qu’on m’aime.


Mais au zoo des coeurs violées

Les cages se déguisent en manoirs.

.

Dommage que mes proches

Soient bien installés aux comptoirs.

L'étagère

J’observe la vie

Au fond de tes yeux transparents.


J’apprécie la beauté

De ce bibelots coûteux

Qui se moque de mes fautes

Et mes faiblesses.


Perspective frontale

Depuis l’étagère en face,

Il me fixe d’inatteignable

Perfection;

Comme si juste là,

À porté de main,

Existait la solution

Qui je craignais intouchable.


Pauvre petite aveugle,

Perdue sans repaires

Dans la Forêt du désespoir

lunedì 28 gennaio 2008

Ange délicat (pour mon chat ragdoll)

Te serrer dans mes bras

Ces accablantes soirées de pluie

Où le ciel pleure sa foi

Et moi je pleure ma vie.


Te serrer sur mon cœur

Pas encore essuyée,

Tu m’as pas donné le temps

Je suis toute trempée.


Le feu est allumé

L’amour dort déjà,

Il n’en reste qu’un

Pour oublier la haine de soi.


Les heures s’enchaînent lentes

Tout au fond de l’écran.


Désormais je baye sans cesse

Je vais vite rêver de toi.

domenica 27 gennaio 2008

Eau éternelle

Éteindre les yeux

Comme deux étoiles sans vie

Et plonger dans le silence sans fin.


Descendre l’échelle des états

Jusqu’à la disjonction de la matière

Jusqu’à l’absence de forme.


Il n’y plus de « moi » distinguable

Ni une conscience arbitraire

Qui puisse détacher l’esprit,

Absorbé par la liquidité du temps.


Là à la surface

Bruits de corps périssables

Effrayent différemment,

A mesure qu’ils apprennent

A mieux nous dominer.


Mais ici,

Dans le sanctuaire submergé,

L’absence de sonorité

Nous rend tous égaux.

sabato 26 gennaio 2008

La pluie

Danser dans la pluie
avec mes chaussures
d'acier incandescent

Avancer vers un avenir
que je n'arrive pas à envisager.

Mesurer avec mes larmes l'espace vide de la nuit

qui me sépare de l'aube .

Blamer, me tromper
ne pas être acceptée

Changer de Pays, Religion, Ennemies
Échapper à un jugement supérieur.
Juste pour retrouver moi meme,
Juste pour me sentir encore vivante...